Connaissez vous le champignon compagnon du jardin par excellence, le strophaire rouge vin?

Qu’est-ce qu’on fait quand il tombe une ixième tempête de neige déprimante qui nous tombe sur la tête? On pense au jardinage.

J’ai justement reçu ceci hier:

Ma toute nouvelle trousse de culture facile de Strophaire rouge vin, un des meilleurs champignons compagnon du jardin.

Le strophaire sur le site de mycoquébec: https://www.mycoquebec.org/bas.php?post=Stropharia&l=r&nom=Stropharia%20rugosoannulata%20/%20Strophaire%20%C3%A0%20anneau%20rugueux&tag=Stropharia%20rugosoannulata&gro=35

En résumé, c’est un très gros champignon (jusqu’à 20cm), à la chair ferme et de saveur agréable. Par contre, reste à savoir si les insectes et vers s’y intéressent, j’imagine bien que oui.

Vous n’avez qu’à taper son nom (stropharia rugosoannulata) pour tomber sur une pléiade d’images tout aussi impressionnantes les unes que les autres.

En attendant de pouvoir en récolter moi-même, en voici quelques images pour se mettre l’eau à la bouche:

source Flickr – Roberta Dell’Anno https://www.flickr.com/photos/inner_nature/7257623268

et une autre ici

https://www.flickr.com/photos/inner_nature/7257624724

Source: themushroomforager.com/category/king-stropharia/

Et ici:

Un vidéo ici (en anglais) de Adam Haritan qui publie des vidéos YouTube sous le pseudonyme LearnYourLand. Le vidéo est intitulé Massive Wine Cap Mushroom: https://www.youtube.com/watch?v=cLUy6-i16Cs

Il en a publié un deuxième sur comment identifier le champignon en question: https://www.youtube.com/watch?v=KGh3Ark6JEM

C’est un ami qui m’en avait parlé pour la première fois, aux Fêtes. Ça m’avait bien surpris de ne pas connaître le pourtant réputé « géant des jardins », moi qui m’intéresse à la mycologie depuis des années. En fait, la raison en est fort simple, c’est que ce champignon est originaire d’Europe. Les variétés indigènes de strophaires du Québec sont plutôt indigestes ou beaucoup plus petits que celui-là.

J’avais donc très hâte de me procurer du mycélium (filaments végétatifs du champignon ou hyphes) afin d’inoculer des buttes de culture de courges au printemps. De plus, avec un peu de chance, il produira plusieurs saisons.

Par contre, en janvier, j’avais localisé ce site, soit mycoboutique.com – très bien construit – pour me procurer mon kit. Je vous recommande chaudement mycoboutique.com, car le site est truffé d’information pertinente et de trucs de cultures comme ici:

http://www.mycoboutique.com/fr/documents/culture/exterieur

En suivant ce lien, vous trouverez plusieurs PDF d’instruction de culture extérieure de mycélium de champignons, tels que la morille, la culture sur buche de la pleurote, sur les coprins et le strophaire.

Sauf qu’en retournant pour passer une commande, la semaine dernière, le strophaire était en rupture de stock. Il l’est encore cette semaine. Quelle déception!

J’ai donc dû user de stratégie et faire preuve d’initiative. Je devais trouver un autre fournisseur. En cherchant à nouveau, je suis cette fois tombé sur une autre compagnie québécoise, cette fois de Montréal nommée Champignon Maison (http://www.champignons-maison.com/).

Finalement, c’est de là que provient mon kit. Fiouf! Mission réussie. Et malgré que leur site soit plutôt semi-fonctionnel et qu’ils n’ont pas tenu compte de mon commentaire/consigne, j’ai obtenu ma commande rapidement et en parfait état. De plus, la compagnie possède plusieurs points de vente, dont quatre à Québec, mais aussi répartis un peu partout dans la province. Leurs produits sont donc accessibles facilement.

Voir ici: http://www.champignons-maison.com/index.php/nos-trousses/points-de-vente

De plus, ce qui est particulièrement intéressant dans le cas de ce kit soit de ce champignon-ci, c’est que j’ai lu que le strophaire est un bon champignon pour le compagnonnage.  L’intérêt premier du strophaire réside dans le fait que c’est un champignon saprophyte, soit décomposeur et qui n’entre pas en compétition avec les végétaux. Par opposition à certains champignons qui peuvent soit aider les racines de façon symbiotique (mycorhize ) alors que d’autres vont carrément leur nuire.

Enfin, je termine avec un lien vers un article de bioptère qui «participe à un projet de recherche sur le développement d’un substrat de culture adapté et de stratégies techniques pour la culture du strophaire rouge vin (Stropharia rugosa-annulata), en collaboration avec Saveurs du boisé Choquette.»

Le tout a fait l’objet d’un reportage très intéressant diffusé en 2017 à l’émission La semaine Verte à Radio-Canada ici: http://www.biopterre.com/un-champignon-meconnu/

https://ici.radio-canada.ca/tele/la-semaine-verte/2016-2017/segments/reportage/9981/champignon-strophaire-rouge-vin

Bon visionnement! 🙂

 

 

Premier gel = que faire avec les surplus de tomates et de légumes

Premier gel aidant, voici venu la période des surplus de légumes du jardin; les tomates, poivrons, courges et patates. Je vous parlerai de mes trucs, plus particulièrement de celui pour les précieuses tomates, qu’on a dû ramasser à la hâte, et qui mûrissent souvent toutes en même temps. Car, que faire quand il y en a trop et qu’on veut éviter d’en perdre, sans avoir à cuisiner des heures?


En passant, les tomates ne se réfrigèrent pas. On les garde au comptoir et elles changent graduellement de couleur d’elles-mêmes.
Ma méthode de prédilection : les manger.
Mes recettes préférées :

La salade à la grecque (féta, oignon rouge, olives et tomates) et la casserole d’automne.

Recette de casserole d’automne

Ingrédients: courgettes zucchini, patates (tranchées et blanchies), tomates, herbes (assaisonnement) et fromage + chapelure.

On coupe les patates, tomates et courgettes en tranches, et on fait cuire en les déposant par étages en casserole ou à la cocotte au four, sans oublier d’assaisonner avec des herbes fraiches (persil et basilic), de , poivre et d’ail, et on recouvre de chapelure et de fromage râpé pour finir.

Autre option quand il y en a vraiment trop de tomates:

La congélation sans cuisson.

Deux choix faciles: 1 – congeler les tomates entières, ou coupées en dés. Je préfère le second choix.
On coupe simplement les tomates bien mûres et prélavées en cube grossier. On place le tout dans un sac dont on retire l’air (ou bocal qui visse) et hop! Au congélo.
Les tomates congelées (ou dans des bocaux), c’est super pour les recettes en hiver.

Et en passant, je congèle aussi mes poivrons excédentaires en les coupant en deux, je les épépine et les empile dans un sac dont j’enlève l’air. Tout simple, pratique et rapide.

Et pour les tomates vertes?

J’adore le ketchup vert. Mon ingrédient secret de prédilection; la moutarde de Dijon et un peu de vinaigre de cidre. Ma variante préférée : le ketchup vert aux fruits, avec pommes au choix ou poires John avec un peu de poivron orange et de chou-fleur.

Des poires John, c’est super pour le ketchup au fruits… ou pour du bon beurre de poires au miel!

Bonne popote!